Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 mai 2019 6 11 /05 /mai /2019 14:13

Une importante généalogie ABAD (Abati) est en ligne sur plusieurs sites de généalogie française et espagnole, elle rejoint celle connue de mes ancêtres les Beltra et Yvanes de Novelda en Espagne. En Sicile et Italie, l'origine de cette branche, on dit Degli Abati.

Au plus haut, 11 générations au dessus de mon grand-Père Miguel Ivanès, nous mènent au couple Benedetto Nicola ABAD (degli Abati) x Giovana PALIZZI mariés en 1223 à Trapani en Sicile.

Voici les noms présents dans cette généalogie de 1840 à 1223 : Ivanes, Beltra, Rover, Perez, Sylvestre, Gomez, Martinez, Abad, Navarro, Garcia, Mira, Altet, Seller, Amoros, Ivorra, Bernabeu, Miralles, Serrano, LLedo, Carrança, Ximeno, Jaco, Gaso, Sirera, March, Juan, Herrero, Castillo, Pertusa, Girones, Santonja, Torregrossa, Pellicer et Palizzi.  

quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances

quelques armoiries directes et par alliances

Pour ma part, les généalogies se confondent le 16.10.1869 lorsque mon arrière GP Jayme Yvanes né à Altea (Esp) épouse à Oran Josefa-Maria-Filomena Beltra née à Novelda, descendante directe de Pasquala Abad.

Cette recherche sur les ancêtres de Sicile me surprend, c'est tellement loin 1223... Je trouve extraordinaire que l'on retrouve les dates précises de naissances, mariages et décès de toute une lignée de  Abad puis de Beltra mariés aux Ivanes. En fait, cela arrive pour des familles "historiques, nobles et religieuses" et c'était le cas, puisqu'un aÏeul est un religieux canonisé, de surcroît noble italien vivant en Sicile : Alberto degli Abad. Par naissance et alliances, d'importantes familles nobles comme les Palizzi, Torregrossa composent cette ascendance... Le frère de ce lointain ancêtre canonisé est Palmiero degli abati (Abate), seigneur de Trapani et de Favignana..

Palmiero est issu d'une famille noble florentine : son père Benedetto Nicola Degli Abati est né à Florence vers 1200 et sa mère Giovanna PALIZZI (Palizzi Palacio) d'une noble famille italienne. Son grand-père,  Abate d'Ildebrandino della Lombarda, (Bocca ?) était consul florentin en 1176. Sa famille possédait plusieurs maisons aux environs de l'église d'Orsanmichele et, après l'assassinat de Buondelmonte de'Buondelmonti par les Amidei, ceux-ci rejoignirent le parti de la famille de l'assassiné et prirent ainsi parti dans la lutte opposant les guelfes et gibelins en devenant eux-mêmes gibelins.

"Il combattit parmi les Guelph lors de la bataille de Montaperti ( 1260 ) et lors de l'assaut des troupes allemandes de Manfredi, il était dans les rangs de la cavalerie de Guelph près de Jacopo de 'Pazzi qui tenait la bannière et dirigeait l'hôte. Lorsque quelqu'un lui a coupé la main pour faire baisser le drapeau, il figurait parmi les suspects de trahison: avec cet acte, la cavalerie de Guelph était désemparée et consternée d'avoir perdu la direction que les Guelph s'étaient retirés, défaites.

Bocca degli Abati, Guelph avant la bataille, était alors après la bataille entre les Ghibellins victorieux revenus à Florence, mais après la vengeance du parti de Guelph, il fut simplement exilé 1266 ), signe qu'il n'y avait pas assez de preuves pour le blâmer pour la trahison du pennant.

Au lieu de cela, Dante Alighieri l' accuse ouvertement dans l'un des épisodes les plus crus de lEnfer" c'est pourquoi Dante in Hell l'a placé, Florentine, parmi les traîtres du pays, emprisonné dans la glace du Cocytus.

http://www.storia-toscana.it/?p=3613

https://www.storiadifirenze.org/?p=3917

http://firenzecuriosita.blogspot.com/2013/08/bocca-degli-abati-il-traditore-di.html

http://www.treccani.it/enciclopedia/abati

http://www.treccani.it/enciclopedia/bocca-degli-abati_(Enciclopedia-Dantesca)/

Dante incontra Bocca degli Abati, incisione di Gustave Doré

Dante incontra Bocca degli Abati, incisione di Gustave Doré

Benedetto épouse en 1223 à Trapani en Sicile, Giovanna Palizzi Palacio. Lui, est "VISITEUR GÉNÉRAL IMPÉRIAL de SICILE" à partir de 1229 pour le "SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE". Il est le fils du Consul de Florence. Elle, d'une famille de noblesse italienne les Palizzi, mentionnée ds les archives 'Histoire de l'Italie"(photo ci-dessous). Ils ont tardivement deux fils puis une fille :

 

- en 1240 : l'aîné, longtemps attendu, est destiné à la religion, il est connu sous le nom d'Alberto Degli Abati Palacio (Alberto Abad) canonisé St Albert de Trapani ou de Messine le 31 mai 1476 par Sixte IV. Sa fête est le 7 aout. Il est très célèbre en Sicile, il est réputé pour avoir réalisé de nombreux miracles, dont le sauvetage de la ville de Messine assiégée en 1301. En 1623, une des portes de la ville de Messine lui a été consacrée. Il est présent sur des peintures du celèbre Filippo Lippi. C'est le saint patron des villes de Trapani, Erice, Palerme et Revere. voir le lien https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_de_Trapani

 

un livre pour enfant : https://books.google.fr/books?id=uNIs9ccNh6sC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

 

MES ANCETRES IVANES, BELTRA et ABAD (Abati) de Florence et SICILE
MES ANCETRES IVANES, BELTRA et ABAD (Abati) de Florence et SICILE
MES ANCETRES IVANES, BELTRA et ABAD (Abati) de Florence et SICILE

- en 1255 : le second fils est Palmiero degli Abati Palacio qui est un ancêtre direct. Il est seigneur de l'île de Favignana. Il épouse Franscisca TORREGROSSA en 1294 à Alcoy (province d'Alicante, communauté de Valencia). Ils auront deux enfants Nicola et Blasco, tous deux à l'origine des deux branches espagnoles des Abad de Sicile et Florence : celle d'Alcoy pour Palmiero et de Jaca pour Blasco.

NB / Palmiero Abate y Palacios, Comte de Butera, seigneur du Val di Mazara, seigneur de Trapani, de Favignana, et de Carini en Sicile, Gouverneur de la ville et du château de Xixona et de la citadelle de Xàtiva en Espagne au sein du royaume d'Aragon. Marié en 1294 à Francisca Torregrossa.

  • Nicolas Abate, initiateur de la branche d'Alcoy, qui se développa à Elda puis à Novelda jusqu'au XVIIIe siècle.
  • Biasco Abate, initiateur de la branche de Jaca.

Le personnage emblématique de la famille Abad demeure être Palmerio Abate y Palacios, Seigneur de Trapani, que l'on retient comme étant l'un des instigateurs de la révolte des vêpres siciliennes en 1282 contre le roi de France, Charles Ier d'Anjou. Palmerio Abate élabore la révolte des vêpres aux côtés des autres barons de Sicile, Gualtiero di Caltagirone, Alaimo di Lentini, Enrico II Ventimiglia et Giovanni da Procida, au profit de la couronne d'Aragon. Issu de la très haute noblesse sicilienne, son père est un proche de l'Empereur du Saint-Empire romain germanique, il serait en effet né à Trapani vers 1255, et aurait été le frère cadet de Albert de Trapani et deuxième fils du Seigneur de Favignana, Benedetto Nicolas Degli Abate. Le 30 août 1282, il fait accoster en Sicile en sa seigneurie de Trapani la flotte aragonaise commandée par Roger de Lauria pour aider les siciliens contre les angevins, et accueille en personne le Roi Pierre III d'Aragon. Palmerio Abate combattit ensuite en Sicile pendant près de 20 ans pour la couronne d'Aragon, et se vit récompenser par le Roi de nombreux fiefs, tels que Favignana, l'ancienne seigneurie de son père ou encore Carini et Butera ainsi que d'autres possessions espagnoles récemment conquises aux mains des arabes dans le royaume de Valence. Ceci impliqua de fait que Palmerio Abate devint à cette période l'un des seigneurs les plus puissants de Sicile puisque possédant de par ses fiefs plus du tiers de la Sicile il établissa sa domination sur l'ensemble du Val di Mazara. Il semble cependant que peu avant sa disparition, Palmerio Abate ait redistribué ses seigneuries à d'autres nobles siciliens et notamment à deux de ses neveux. En 1300 durant la bataille de Ponza dans les eaux de Catane opposant le royaume de Sicile à la maison d'Anjou alliée à la couronne d'Aragon, Palmerio Abate est grièvement blessé et fût capturé par les angevins, il mourut la même année de ses blessures en prison mais fût cependant inhumé avec les honneurs comme le rapporte les écrits dans la cathédrale de Catane. La légende veut que Palmerio Abate ait été "capturé l'épée à la main, les vêtements déchirés et le corps ensanglanté mais que réduit en esclavage il mourrut quelques mois plus tard". La disparition de Palmerio Abate eu des conséquences profondes pour sa famille qui semble à partir de cet évènement d'une part ne plus faire état de sa domination sur ses anciennes seigneuries et d'autre part avoir perdu l'immense fortune qui provenait des Degli abatti, notamment en Espagne ou ses descendants ne laissent pas de traces dans les écrits entre 1310 et 1470. La descendance de Palmerio Abate refait surface à la fin du XVe siècle à Alcoy, la ville même ou il avait épousé en 1294 Francisca Torregrossa, issue d'une très ancienne famille de la noblesse espagnole qui s'est illustrée durant la Reconquista dont elle reçut le château de Jijona-Xixona passé aux mains des chrétiens en 1258 après sa conquête par le roi Jacques Ier d'Aragon. Le nom "Torregrossa" faisant référence à l'imposante tour massive de 16 mètres de haut que possédait ce château, la "Torre grossa" (Grosse tour). Les armoiries Torregrossa étant d'ailleurs des armes parlantes puisque formées d'une "grosse tour d'argent au centre d'un fond de gueule".

On trouvera dans la descendance espagnole des abates, certans dignitaires de l'église et particulièrement de l'inquisition espagnole, notamment un Ministre de la Sainte-Inquisition de Murcie, plusieurs membres du tribunal de Saint-Office de l'inquisition.

Drouet percé par l'épée est tué, dans la toile "les vêpres siciliens" de Francesco Hayez (1791-1882)]

Drouet percé par l'épée est tué, dans la toile "les vêpres siciliens" de Francesco Hayez (1791-1882)]

- en 1260 : un troisième enfant : Giovanna Degli Abati Palacio. Elle épouse Odonne Ventimiglia del Bosco. Décédé le 9 décembre 1298 (Martes), descendant des comtes de Ventimiglia et Maaro (Père : Raymond Ventimiglia del Bosco)

Un peu plus sur les Palizzi https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=it&u=http://www.treccani.it/enciclopedia/palizzi_(Dizionario-Biografico)/&prev=search

En 1348 la régence de Sicile passe  aux Aragonais

Notre ancêtre Palmiero se marie en Espagne à Alcoy avec Francsisca Torregrossa, noble espagnole. Leur deux fils constituent les deux branches espagnoles( Nicola pour Alcoy et Biasco pour Jaca)  dont celle des Beltra-Yvanes avec son fils Nicolas Abad né en 1310 à Alcoy, qui épouse en 1340 Margarita SANTONJA. (mariage Alcoy)

Leur fils Ausias ABAD-Santonja x Beatriz PERTUSA vers 1340Alcoy

ici 2 chaînons générationnels manquants, reconstitué lors d'une succession en 1610 par Geroni ABAD * Les terres en questions étaient sur Séville.

Juan Pedro ABAD- épouse Margarita Santonja vers 1495

Geroni ABAD-Pertuza x Ysabel GARCIA Costa le 3.2.1573 Novelda

Damia ABAD-Garcia x Angela JACON  le 4.4.1611 Novelda

Melchior ABAD-Jacon x Dorotea MIRALLES le 21.11.1652 Novelda

Melchior El Menor Damain Reymundo ABAD-Mirallès x Margarita Thomassa Feliciana NAVARRO Mira le 2.9.1680 Novelda

Melchior Blas Joseph ABAD-Navarro x Josefa Maria ALTET Mira le 22.1.1730 Novelda

Pasquala Margarita ABAD-Altet x BELTRA Joseph Bautista Baltazar le 16.4.1762 Novelda

Baltazar Diego Josef BELTRA x Josefa GOMEZ le 21.5.1809 Novelda)

Jose Ramon Casto  BELTRA (° Novelda + Oran)x Ramona ROVER(° La Romana + Mers el Kébir) mariage en 1836 La Ramona)

Josefa Maria Filomena BELTRA (°Novelda +Mers el Kebir) x Jayme Jacques YVANES (° Altea +Oran) le 16.10.1869 Oran

Miguel Yvanes (°Mers el Kebir +Melun) x Suzanne LATOUR (mariage Paris)

*Lignée d'Alcoy

*Un manuscrit intitulé "Árbol Genealógico de la Real e Ylustre familia de los Abad de Alcoy, Elda y Novelda” est conservé aux archives paroissialles de San Pedro y San Sebastian de Carmona en Espagne dans la province de Séville. Celui-ci fût rédigé à l'initiative de don Gerónimo Abad y Beltrán lorsque le testament de l'évêque de Calahora qui fût réglé le 3 avril 1616 prévoyait la donation de diverses terres et biens situés à Séville aux "Abad de Novelda, descendants des frères Cosme, Andrès, Gines et Geronimo" lesquels étaient les cousins de son père.

NB :  à creuser...

La mère du fameux poète et écrivain Dante Alighieri, Gabriella "Bella" degli Abati, ferait partie de cette famille bien qu'aucune source valable ne le prouvent. Elle est née en 1240 à Florence.
Un autre membre connu de cette famille fut
Bocca degli Abati qui combattit à la Bataille de Montaperti en 1260 en tant que guelfe avant de trahir son parti et de couper la main à celui qui portait l'étendard des guelfes, Jacopo de'Pazzi. Il est cité dans l'Enfer (Divine Comédie) de Dante Alighieri.
La famille s’éteint au
XVe siècle.

Les vespres siciliennes

Le 30 mars 1282, à Palerme, explosait la révolte antifrançais connue sous le nom de Vêpres Siciliens : à l'occasion de la fonction du soir des vêpres du lundi de l'ange, sur le cimetière de l'église du Saint-Esprit, un soldat de l'armée française, Drouet (†1282), s'était adressé de manière irrévérencieuse à une jeune femme noble accompagnée par son conjoint, en mettant ses mains sur elle sous le prétexte de devoir la fouiller, mais - à la défense de sa femme - le marié avait réussi à soustraire l'Épée au soldat français et le tuer. C'était l'étincelle qui a commencé à se révolter. Au cours de la soirée et de la nuit qui en suivit les habitants - au cri de " Brune, brune !"-ils s'abandonnèrent à une véritable " chasse aux français " qui, en bref temps dans toute l'île, en se transformant en un carnage . Les quelques français qui ont survécu au massacre ont réussi à se mettre dans leurs navires, amarrés le long de la côte.
On raconte que les siciliens, pour localiser les français qui se dissimulaient parmi les roturiers, leur montraient des pois chiches - " Cìciri ", dans la langue sicilienne - et ils demandaient de lui nommer le nom ; ceux qui étaient trahis par leur prononciation française - " Sciscirì " - ils étaient immédiatement tués.
Selon la tradition, la révolution des vespres
fut organisée en grand secret par les principaux représentants de la noblesse sicilienne : les principaux organisateurs furent cinq. Le premier fut Jean de Procida (1210-1298), qui avait été conseiller et médecin personnel de Frédéric II (1194-1250) et de son fils Manfred (1232-1266), mais qui, selon la tradition, avait également récolté le gant jeté par l'échafaud De Corradino (1252-1268) et avait enfin conduit de Naples à Palerme sa fille Imelda, instruite pour provoquer un accident qui permettait de lancer la révolte déjà organisée par le père. Un autre des organisateurs fut le comte Henri II de Vintimille (1230-1308), déjà vicaire général de la Marca Ancônitana et du Ducato de Spoleto, au nom du Roi Manfredi, puis par mariage comte de Geraci. Un autre fut Alaimo de Lentini († 1287), Seigneur de Ficarra et justicier de Bénévent pour le compte des Anjou. Il y a ensuite Palmiero Abate († 1300), Seigneur de Trapani et Favignana. Enfin, il y avait Gualtiero de Caltagirone († 1283), Seigneur de Butera, ayant des origines françaises, beau-frère du général Angevin Bertrand Buccardo dit Artus et marié de Ioletta, fille de Jean de Lentini († 1280), vice-Amiral de Carlo d'Anjou (1227-1285) et frère de Alaimo.
Dans quelques jours, tous les français présents sur l'île auraient fui par mer ou auraient été tués : victimes seraient comptées.
Carlo D'Anjou, en mai, aurait envoyé en Sicile une flotte avec 24.000 cavaliers et 90.000 valets pour réprimer la révolte, mais le gouvernement provisoire des insurgés aurait offert la couronne de Sicile à Pierre III d'Aragon
(1239-1285 ), mari de Constance II (1249-1302), la dernière des Souabes, fille du défunt Roi Manfredi. L'intervention des aragonais aurait permis à la Sicile de vaincre définitivement les Anjou, entrant dans l'orbite de la couronne d'Aragon. Cela aurait été une intervention très rapide et inattendue de la part du Souverain Angevin, car le roi aragonais - qui, dans les années passées, avait donné l'asile aux exilés siciliens fidèles aux souabes - avait avec toute probabilité participé à l'organisation de l'insurrection, ainsi que l'Empereur Byzantin Michele VIII Paleologo (1223-1282), qui avait essayé d'attiser - par l'intermédiaire de son agent en Italie, le génois béni Zacharie († 1307) - un événement qui frappe dans le dos Charles D'Anjou avant qu'il ne départ pour reprendre Constantinople, Que le même Michele VIII avait repris il y a quelques années, en mettant fin à L'Empire Latin D'Orient. L'intervention byzantine serait également constate dans une insurrection déchaînée sur l'île de Crète, contre le domaine vénitien, tel qu'il empêche la sérénissime de prêter secours à Carlo D'Anjou.

 

MES ANCETRES IVANES, BELTRA et ABAD (Abati) de Florence et SICILE
Partager cet article
Repost0
4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 14:16

Si Jenlain est connu pour son excellente bière ambrée, Deswattenne n'est pas un nom de famille très courant. Si l'on admet qu'à l'origine le nom de famille vient d'un lieu (ex: Dupont), d'un métier (ex : Soulier) ou d'une dérision (ex : Renard), Deswattenne pourrait  venir d'un lieu mais reste à savoir lequel. Ces ancêtres étaient tous domiciliés au XIXès le long de la frontière du nord de la France, en particulier le Nord, le Pas de Calais.

Cependant une possibilité m'est proposée "l'origine possible du nom : Watten (prononcé "Watte" en français, Watan en néerlandais, Wotten en flamand occidental, et signifiant "passage à gué") est une commune française, située dans le département du Nord.

En 2000, mes recherches généalogiques m'ont menée vers une découverte qui m'entraîna vers d'autres surprises comme souvent la généalogie en réserve. Il y eut le château, le sucre et la Russie avec le maréchal Mortier.

Ces recherches peuvent intéresser d'autres personnes portant ce nom et peut-être que d'autres connaissances pourront y être ajoutées.

Ma mère m'avait remis deux livrets dont elle avait elle-même hérité de son père et arrière grand-père.

L'un d'eux, tout petit et sans couverture était parcouru d'une écriture fine et penchée au graphisme élégant. Une écriture à la plume de couleur marron.

genea les notes de JB H livret début   genea-les-notes-de-JB-H.--deux-pages-d-intro-copie-1.jpg

Après le texte du début venait une suite d'additions, sans doute aussi un carnet de comptes.

genea les notes de JB H livret fin comptes

 

Aux premières lignes du texte, je compris qu'il avait été rédigé par mon arrière-arrière grand père Jean Baptiste Hannebicque en 1880.

Il s'adressait à ses enfants, il leur transmettait  avec précision tous les renseignements sur les membres de sa famille afin de garder en mémoire sa généalogie

 

Le second livret plus grand,  avec une couverture, commençait bizarrement des deux côtés. L'écriture était encore plus fine et étirée.

genea-les-notes-d-Emilie-livret-interieur.jpggenea-les-notes-d-Emilie-livret-couverture.jpg

Rédigé de 1863 à 1893 par l'arrière grand-mère de ma mère, Angéla Emilie Félicitée Deswattenne (épouse de JB H auteur du premier livret) dans lequel elle inscrivait  les évènements importants de sa vie.

D'un côté, le parcours de ses enfants, leurs premières dents, leurs maladies infantiles, leurs études et leurs caractères respectifs !

De l'autre,  les mariages, décès et naissances.

Outre des anecdotes succulentes sur l'enfance de ses enfants : Leon, Emile, Ludovic, Léontine, Marie et Ernest, mon ancêtre Angéla Emilie fournissait, avec son époux, une mine d'informations généalogiques que j'allais exploiter plus tard.

                                     photo-J-B-H.JPG                        photo-angela-DESW.JPG

                      Jean-Baptiste, Nicolas, Léon Hannebicque    Angéla Emilie Félicitée Hannebicque (née Deswattenne)

Ma curiosité fut éveillée en lisant  l'une des première phrases d'Angéla Emilie  :

                                          genea-les-notes-d-Emilie--mon-oncle-timothee--jpg

"le 9 mars 1872, mort de mon oncle Timothée Antoine

Deswattene dans son château de Jenlain (Nord), à l'âge de 69 ans"

Les recherches commencèrent rapidement car les souvenirs de ma mère étaient plutôt évasifs et confus.

 

Le château 

Les services de la Mairie de Jenlain confirmèrent la présence d'un château d'en haut à Jenlain ...

                                                     VIEILLE-20GRAVURE-20CHATEAUDENHAUT.jpeg

                                                                Gravure du Château d'en Haut - Jenlain        

  ... mais aussi d'un château d'en bas !  Ce dernier en ruines m'obligea à ne considérer que le premier comme l'éventuel élu. Heureusement, avec Internet, je découvris à Jenlain ce château dit "d'en haut "magnifiquement restauré et accueillant des chambres d'hôtes dont voici le lien link 

                           CHATEAU-vue-generale.jpg

 "Une de ces folies que les nobles se faisaient construire à la campagne sur leurs terres" 

Extrait du livre Histoire de Jenlain de Léo Journiaux 1987:

La surprise était agréable et la discussion avec son actuel propriétaire qui avait étudié la généalogie de sa demeure me confirma l'appartenance de cette belle propriété à Timothée Deswattenne de 1848 à 1872 puis à son fils Charles jusqu'en 1927. Les écrits d'Emilie étaient vérifiés et le château encore présent à ce jour. Je fus cordialement invitée à le visiter.

" Avec certains trésors de l'église, l'élément historique de Jenlain reste le Château d'en haut datant de la 2ème moitié du XVIIIès et reprenant une ferme seigneuriale plus ancienne."

   FACADE-20ET-20PIGEONNIER-20CARTE-20POSTALE.jpeg   lupin%20rose%20pigeonnier

"Jenlain est un village dont la notoriété remonte au Moyen-Age. Le premier personnage renommé fut Nicolas de Jenlain qui assista le comte Baudoin IX de Flandres et de Hainaut, Empereur de Constantinople, lors de la 4ème croisade en 1204." Extrais du livre "l'histoire de Jenlain" édité en 1987.

Grâce aux actes notariés et aux documents des AD du Nord, j'appris que Timothée Deswattenne, né à Le Quesnoy le 15 juillet 1808, fut Maire de Jenlain et aussi agriculteur, il cultivait la betterave à sucre. Il s'est marié avec Marie Catherine Clélia Stievenart , ils eurent deux fils. Paul le 19.2.1848 et Charles le 23.9.1851.

C'est aussi en 1848, qu'il achète le château au comte de Robaulx (il appartenait précédemment au comte d'Espienne)

cour-20interieure.jpeg   grande-20salle-20a-20manger.jpeg   SALON2.jpeg   hall-20entree.jpeg

           Voir également les photos des chambres d'hôtes sur le site http://chateaudenhaut.free.fr  link

Le livre de Jenlain mentionne qu'avant la révolution, on retrouve un "Deswattenne commissaire chargé de réunir en un seul cahier, les doléances des trois ordres en 1788" (p.96). Le livre évoque l'occupation Russe de 1814 à 1816 en Avesnois. Sous le second Empire, le 3 janvier 1870, le sieur  Deswattenne, président de la commission communale,  institue les T.U.C ( travaux d'utilité communale) (p.228). 

A ce jour, existe le "Vallon du jardin Deswattenne" à Jenlain.

Paul, le fils aîné de Timothée ne fût pas héritier de la propriété. Il semble avoir disparu de tous les actes de la famille... En fait, il avait migré à Sao Polo, je le sus bien plus tard.

Emigré ? Une fiche de débarquement des archives nationales américaines mentionne son cousin Ernest Deswattenne en date du1 février 1897 à New-York et en Californie en 1897...

A ce jour, gràce à cet article, j'ai appris que Paul Deswattenne était artiste et qu'il était décédé en République argentine,

Il est répertorié sur le registre des conscrits du Nord de 1865-1932 link , matricule 1649 3ème volume avec la mention "inscrit sur le registre de la mobile sous le n°594" (p.18/167)  link avec la date "29 avril 1869" .

"La Garde Nationale Mobile a été crée en 1868 par la loi Neil parmi les hommes qui n'étaient pas appelés au service militaire. Elle fut appelée en 1870. Les "mobiles" servirent dans les armées levées par le gouvernement de défense nationale en 1871"

Un mail des AD du Nord m'apprend que Paul a été réformé : "Apparemment, cette personne n'est pas décédée en 1870 car réformée par la suite par le Conseil de Révision de Péronne."

Dans d'autres documents et courriers officiels, il est mentionné arrivé le 5.10. 1870 à Anvers et domicilié 5 rue Ste Elisabeth à Anvers.

A ce jour, après des contacts suite à cet article, la lumière c'est faite :  Paul s'est marié, il a eu un fils Abel Julien Timothé à Marquevillers en 1879 et celui-ci à son tour un fils Paul Abel Julien né en 1925.

chateau-de-jenlain.JPG

Charles devient propriétaire du château en 1888 à la mort de sa mère. Il figure sur l'annuaire de 1896 des propriétaires de château en France. Il n'a pas d'enfant et en fera donation avec réserve d'usufruit à Eugène et Jules Héniau  link

Les Héniau sont cousins avec Charles Deswattenne par leur mère Marie Catherine, soeur de Clelia Stevenard, épouse de Timothée.

La famille de ce dernier en restera propriétaire de 1927 jusqu'en 1982, date à laquelle, l'actuel propriétaire en fait l'acquisition.Voir l'historique sur le site "chateaudenhaut" link.

  En 1911, l'acte de vente de la propriété à la famille Héniau mentionne que Paul avait vendu sa part à son frère Charles  après le décès de son père en 1874.  En 1888. Paul résidait alors à Armancourt dans la Somme. Quand est-t-il parti en Argentine, quel artiste était-il ? cela reste à élucider...

Le sucre, une affaire familiale

Timothée cultivait les betteraves à sucre et les brasseurs du département employaient le houblon cultivé dans le Nord, le Pas-de-Calais et la Lys.

Ce n'est pas un hasard si les Hannebicque dans le Nord, le Pas de Calais(Ayre sur Lalys) sont à ce moment-là de l'histoire cultivateurs de houblon et marchand de grain ou de farine ! L'affaire était familiale : un frère de Timothée,  Pierre Eugène Joseph Deswattenne était "fabricant de sucre indigène" à Maresch (Wult) et son beau père Louis Auguste Nicolas Gigander tonnelier et un autre frère de Timothée, Ernest Alexis Louis, est brasseur.    

Le sucre est souvent mentionné dans les deux livrets.

genea Contrat ART 5 - 1   genea Contrat ART 5 -2-copie-1             

Sur le contrat de mariage de sa nièce, mon aîeule, Angéla Emilie D. il est mentionné (art.5) de la dote de la mariée, des parts des "Sucreries Deswattenne-Lefebvre et Cie établie pour la fabrication de sucre indigène et dont le siège est à Villerspol lieudit appelé Wult"

Je retrouve la mention de ce sucre dans les notes d'Angéla Emilie lorsque son fils (mon arrière grand-père) fait un stage d'un an dans une sucrerie.

genea les notes d'Emilie stage sucrerie

 

"... à 17 ans, entre à l'Institution Industrielle de Bertrand à Versailles en sort à 19 ans avec un témoignage de satisfaction, apprend une année la fabrication du sucre..."

 

Avec le mariage de JB Hannebicque et AE Deswattenne se concrétisait la fusion de ces deux familles à Le Quesnoy près de Jenlain le 22 août 1864.

                          genea-les-notes-de-JB-H-mariage-avec-Angela-Emilie.jpg

La Russie

Angéla Emilie parle souvent des relations qu'entretenait sa famille avec la Russie :

"Félicitée  Claire Deswattenne est partie en 1877 pour la Russie avec le consentement de Maman

et est repartie le 19 mars 1886"

sans doute des liens restant du temps où le grand oncle était Gouverneur de Moscou puis Ambassadeur de Russie ?

D'après des archives historiques, le maréchal avait pour domicile "Le passage situé à l’angle de la rue Maroseïka et de la rue Loubianka, devient alors propriété de la comtesse Varvara Razoumovski qui, en 1796, y fait bâtir un palais. Lieu de résidence principale du maréchal Edouard Mortier, commandant de la Jeune Garde impériale, la maison sera épargnée par le violent incendie de Moscou de 1812."

JB H. dans ses notes :

                                  genea-les-notes-d-Emilie--Parente-Mortier.jpg

"Les Deswattenne sont tous parents par alliance à la famille du Maréchal Mortier,

un Deswattenne, père de votre grand père avait épousé la soeur du maréchal"

Timothée Deswattenne était le neveu du Maréchal Mortier, sa mère était Catherine Félicitée Joseph Mortier la soeur du maréchal et plus tard Duc.La mère du maréchal Catherine Béthune serait de la famille de Sully.

Une parenthèse pour ce lointain parent qu'est le maréchal Mortier.

Une recherche en archives départementales et historiques confirmèrent ceci : Adolphe Edouard Casimir Mortier surnommé "grand mortier" , mesurait 1,95m ! dit "Simple, honnête, doux brave et courageux" . Il fut Maréchal d'Empire, Napoléon 1er aurait dit de lui à Ste Hélène qu'il était "un brave homme".

En 1808, il fût nommé Grand Officier du Grand Orient de France, sa biographie link

adolphe Mortier 1

Fils de drapier, député du Tiers Etas, engagé dans la garde nationale en 1789. il se distingua dans de nombreuses batailles Jemmapes, Fleurus, Altenkirchen... Recommandé par Massena, il est nommé général de division en 1799. Il conquière  Hanovre et sera nommé à Paris Colonel-général de la garde consulaire et maréchal en 1804. Puis il dirige l'infanterie de la garde impériale. Il combat à Austerlitz. Il est connu dans le combat pour sa modération envers le pays occupé.link

Après Friedland, il est nommé Gouverneur de Silésie et Duc de Trévise, titre assorti de rentes. Au siège de Sarragosse en Espagne en 1808, il remporte les victoires d'Ocana et Geora. Il participe à la campagne de Russie en 1812 à la tête de la jeune garde , il est nommé Gouverneur de Moscou. D'après des textes, il aurait eu ordre de "faire sauter le Kremlin après le départ des troupes françaises mais il se contenta de détruire l'arsenal et les casernes". Après Krasnoe, il franchira la Berezina en 1812.  A Franckfort / Oder, il recompose la Jeune Garde. Il est à Lützen , Bautzen, Dresde, Leipzig en 1813,  puis en France, Montmirail, Laon et Paris en 1814. blason-Mortier.jpg

A la première abdication, "Mortier devenu immensément riche se rallie à L XVIII qui le fait Chevalier de St Louis et pair de France. Député, il retrouve tous ses titres de gloire après 1830, grand chancelier de la légion d'honneur, en 1831,  il est alors brièvement Ambassadeur en Russie en 1832 et Ministre de la guerre et Président du Conseil en 1834. Le 28 Juillet 1835, lors d'une parade de la garde nationale, il est tué dans l'attentat contre Louis Philippe à Fieschi.  

Pour la petite histoire : le maréchal Mortier possédait deux châteaux en 1812, celui de La Lande au Plessis-Trevise (son titre) en Val de Marne et le château d'Issy, aujourd'hui détruit. Ce dernier avait été la résidence de la Reine Margot, de l'actrice Mlle Clairon et des princes de Conti. Y séjournèrent Bossuet, Fénelon, le Cardinal Fleury, Talleyrand qui y fût sacré évèque, Lacordaire et Renan.Ainsi que trois hôtels à Paris.

Son corps repose aux Invalides, son coeur au Cimetière du Père Lachaise à Paris et son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile.  Il représente la noblesse d'Empire.

Un boulevard parisien porte son nom link

 

Anecdotes historiques et généalogiques

Dans ces notes, d'autres informations concernant la famille furent révélées :

De JB H. à ses enfants :

- "mon grand-père maternel R. a été intendant d'un seigneur durant la Révolution, s'est marié et s'est installé marchand de blanc et de dentelles à la Porte St Honoré à Paris"

- " L'oncle de votre grand-père qui a été protecteur de la famille et l'a enrichie est Jean Baptiste H. qui de son vivant était banquier et marchand de grain à Arras. Mon père, son frère et ses soeurs ont hérité de sa fortune"

ou encore

- "mon grand père paternel H. avait un magasin d'épicerie et un atelier pour construire des vitraux d'église"

- "mon père a épousé ma mère Napoléone Rogé en 1826...il était blanchisseur et apprêteur de toiles et baptistes à Cambrai".D' Angéla -Emilie concernant mon arrière grand père Ludovic :

- " 5 ans, constitution extraordinaire, tête toute frisée, ne craint aucun danger, il apprend avec une facilité peu commune, grande mémoire"

- "6 ans, c'est le meilleur coeur pourtant si il vous embrasse, c'est en courant !"

- 10 ans, nous ne sommes pas contents de lui, il est dissipé, n'a pas une belle écriture, figure ronde et  ouverte"

Ce fils, Ludovic, inscrira lui aussi à la suite de ses parents, des informations sur la famille, ma mère continuera et moi également.

Angéla Emilie arrêtera d'écrire en 1893 à la mort de son fils Léon des suites de la typhoïde. Léon qui était devenu vétérinaire à 21 ans et demi, avait épousé Blanche Deloy de Charnay et ils n'eurent pas d'enfant.. 

Parmi les autres enfants Hannebicque : Emile, ingénieur des Arts et manufactures qui avait échoué à St Cyr à cause de sa myopie. Léontine, Marie et Ernest.

Merci à ces ancêtres pour toutes ces révélations, merci aussi aux personnes qui ont apporté des informations supplémentaires..

Partager cet article
Repost0

Réflexions Sur L'art ...

  • : Le blog de heurtoirslanguedociens.over-blog.com
  • : Un 3ème livre sur la poésie, avec les "effroyables complaintes du XIXe siècle" mais ausi des réflexions et études personnelles en particulier sur l'Art, la généalogie, le patrimoine, la numismatique, la poésie ... toujours curieuse de patrimoine et d'histoire ...
  • Contact

Qui Suis-Je ?

  • marie
  • Autodidacte curieuse d'Histoire et de Patrimoine, d'Art, de symbolisme lié à notre culture. Plusieurs modules à l'Université Lumière LYON II : Le Moyen-Âge; écritures anciennes, les grands décors peints du XVIIè, Vermeer, Médicis... un livre publié : "le symbolisme des heurtoirs populaires languedoc
Plusieurs livres sur le patrimoine de l'Hérault :
- L symbolisme des heurtoirs populaires languedociens
- Un castrum de l'an mil
- Les effroyables complaintes du XIXe siècle, ou Pomarèdes le brigand de l'Hérault
- La légende des sept vaillants.
  • Autodidacte curieuse d'Histoire et de Patrimoine, d'Art, de symbolisme lié à notre culture. Plusieurs modules à l'Université Lumière LYON II : Le Moyen-Âge; écritures anciennes, les grands décors peints du XVIIè, Vermeer, Médicis... un livre publié : "le symbolisme des heurtoirs populaires languedoc Plusieurs livres sur le patrimoine de l'Hérault : - L symbolisme des heurtoirs populaires languedociens - Un castrum de l'an mil - Les effroyables complaintes du XIXe siècle, ou Pomarèdes le brigand de l'Hérault - La légende des sept vaillants.

Marie-Christine Matray (Yvanès)

Pourquoi ne pas laisser votre avis ?

  A la fin de chaque article, vous avez la possibilité de laisser quelques mots. 

N'hésitez-pas, un commentaire, une question... Un blog est un outil d'expression personnelle qui invite à la participation !

En laissant votre adresse mail à "Newsletter" vous recevrez un avis pour chaque nouvel article. A bientôt.

 

heurtoirslanguedociens.over-blog.com