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11 mai 2019 6 11 /05 /mai /2019 14:13

Une importante généalogie ABAD (Abati) est en ligne sur plusieurs sites de généalogie française et espagnole, elle rejoint celle connue de mes ancêtres les Beltra et Yvanes de Novelda en Espagne. En Sicile et Italie, l'origine de cette branche, on dit Degli Abati.

Au plus haut, 11 générations au dessus de mon grand-Père Miguel Ivanès, nous mènent au couple Benedetto Nicola ABAD (degli Abati) x Giovana PALIZZI mariés en 1223 à Trapani en Sicile.

Voici les noms présents dans cette généalogie de 1840 à 1223 : Ivanes, Beltra, Rover, Perez, Sylvestre, Gomez, Martinez, Abad, Navarro, Garcia, Mira, Altet, Seller, Amoros, Ivorra, Bernabeu, Miralles, Serrano, LLedo, Carrança, Ximeno, Jaco, Gaso, Sirera, March, Juan, Herrero, Castillo, Pertusa, Girones, Santonja, Torregrossa, Pellicer et Palizzi.  

quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances
quelques armoiries directes et par alliances

quelques armoiries directes et par alliances

Pour ma part, les généalogies se confondent le 16.10.1869 lorsque mon arrière GP Jayme Yvanes né à Altea (Esp) épouse à Oran Josefa-Maria-Filomena Beltra née à Novelda, descendante directe de Pasquala Abad.

Cette recherche sur les ancêtres de Sicile me surprend, c'est tellement loin 1223... Je trouve extraordinaire que l'on retrouve les dates précises de naissances, mariages et décès de toute une lignée de  Abad puis de Beltra mariés aux Ivanes. En fait, cela arrive pour des familles "historiques, nobles et religieuses" et c'était le cas, puisqu'un aÏeul est un religieux canonisé, de surcroît noble italien vivant en Sicile : Alberto degli Abad. Par naissance et alliances, d'importantes familles nobles comme les Palizzi, Torregrossa composent cette ascendance... Le frère de ce lointain ancêtre canonisé est Palmiero degli abati (Abate), seigneur de Trapani et de Favignana..

Palmiero est issu d'une famille noble florentine : son père Benedetto Nicola Degli Abati est né à Florence vers 1200 et sa mère Giovanna PALIZZI (Palizzi Palacio) d'une noble famille italienne. Son grand-père,  Abate d'Ildebrandino della Lombarda, (Bocca ?) était consul florentin en 1176. Sa famille possédait plusieurs maisons aux environs de l'église d'Orsanmichele et, après l'assassinat de Buondelmonte de'Buondelmonti par les Amidei, ceux-ci rejoignirent le parti de la famille de l'assassiné et prirent ainsi parti dans la lutte opposant les guelfes et gibelins en devenant eux-mêmes gibelins.

"Il combattit parmi les Guelph lors de la bataille de Montaperti ( 1260 ) et lors de l'assaut des troupes allemandes de Manfredi, il était dans les rangs de la cavalerie de Guelph près de Jacopo de 'Pazzi qui tenait la bannière et dirigeait l'hôte. Lorsque quelqu'un lui a coupé la main pour faire baisser le drapeau, il figurait parmi les suspects de trahison: avec cet acte, la cavalerie de Guelph était désemparée et consternée d'avoir perdu la direction que les Guelph s'étaient retirés, défaites.

Bocca degli Abati, Guelph avant la bataille, était alors après la bataille entre les Ghibellins victorieux revenus à Florence, mais après la vengeance du parti de Guelph, il fut simplement exilé 1266 ), signe qu'il n'y avait pas assez de preuves pour le blâmer pour la trahison du pennant.

Au lieu de cela, Dante Alighieri l' accuse ouvertement dans l'un des épisodes les plus crus de lEnfer" c'est pourquoi Dante in Hell l'a placé, Florentine, parmi les traîtres du pays, emprisonné dans la glace du Cocytus.

http://www.storia-toscana.it/?p=3613

https://www.storiadifirenze.org/?p=3917

http://firenzecuriosita.blogspot.com/2013/08/bocca-degli-abati-il-traditore-di.html

http://www.treccani.it/enciclopedia/abati

http://www.treccani.it/enciclopedia/bocca-degli-abati_(Enciclopedia-Dantesca)/

Dante incontra Bocca degli Abati, incisione di Gustave Doré

Dante incontra Bocca degli Abati, incisione di Gustave Doré

Benedetto épouse en 1223 à Trapani en Sicile, Giovanna Palizzi Palacio. Lui, est "VISITEUR GÉNÉRAL IMPÉRIAL de SICILE" à partir de 1229 pour le "SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE". Il est le fils du Consul de Florence. Elle, d'une famille de noblesse italienne les Palizzi, mentionnée ds les archives 'Histoire de l'Italie"(photo ci-dessous). Ils ont tardivement deux fils puis une fille :

 

- en 1240 : l'aîné, longtemps attendu, est destiné à la religion, il est connu sous le nom d'Alberto Degli Abati Palacio (Alberto Abad) canonisé St Albert de Trapani ou de Messine le 31 mai 1476 par Sixte IV. Sa fête est le 7 aout. Il est très célèbre en Sicile, il est réputé pour avoir réalisé de nombreux miracles, dont le sauvetage de la ville de Messine assiégée en 1301. En 1623, une des portes de la ville de Messine lui a été consacrée. Il est présent sur des peintures du celèbre Filippo Lippi. C'est le saint patron des villes de Trapani, Erice, Palerme et Revere. voir le lien https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_de_Trapani

 

un livre pour enfant : https://books.google.fr/books?id=uNIs9ccNh6sC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

 

MES ANCETRES IVANES, BELTRA et ABAD (Abati) de Florence et SICILE
MES ANCETRES IVANES, BELTRA et ABAD (Abati) de Florence et SICILE
MES ANCETRES IVANES, BELTRA et ABAD (Abati) de Florence et SICILE

- en 1255 : le second fils est Palmiero degli Abati Palacio qui est un ancêtre direct. Il est seigneur de l'île de Favignana. Il épouse Franscisca TORREGROSSA en 1294 à Alcoy (province d'Alicante, communauté de Valencia). Ils auront deux enfants Nicola et Blasco, tous deux à l'origine des deux branches espagnoles des Abad de Sicile et Florence : celle d'Alcoy pour Palmiero et de Jaca pour Blasco.

NB / Palmiero Abate y Palacios, Comte de Butera, seigneur du Val di Mazara, seigneur de Trapani, de Favignana, et de Carini en Sicile, Gouverneur de la ville et du château de Xixona et de la citadelle de Xàtiva en Espagne au sein du royaume d'Aragon. Marié en 1294 à Francisca Torregrossa.

  • Nicolas Abate, initiateur de la branche d'Alcoy, qui se développa à Elda puis à Novelda jusqu'au XVIIIe siècle.
  • Biasco Abate, initiateur de la branche de Jaca.

Le personnage emblématique de la famille Abad demeure être Palmerio Abate y Palacios, Seigneur de Trapani, que l'on retient comme étant l'un des instigateurs de la révolte des vêpres siciliennes en 1282 contre le roi de France, Charles Ier d'Anjou. Palmerio Abate élabore la révolte des vêpres aux côtés des autres barons de Sicile, Gualtiero di Caltagirone, Alaimo di Lentini, Enrico II Ventimiglia et Giovanni da Procida, au profit de la couronne d'Aragon. Issu de la très haute noblesse sicilienne, son père est un proche de l'Empereur du Saint-Empire romain germanique, il serait en effet né à Trapani vers 1255, et aurait été le frère cadet de Albert de Trapani et deuxième fils du Seigneur de Favignana, Benedetto Nicolas Degli Abate. Le 30 août 1282, il fait accoster en Sicile en sa seigneurie de Trapani la flotte aragonaise commandée par Roger de Lauria pour aider les siciliens contre les angevins, et accueille en personne le Roi Pierre III d'Aragon. Palmerio Abate combattit ensuite en Sicile pendant près de 20 ans pour la couronne d'Aragon, et se vit récompenser par le Roi de nombreux fiefs, tels que Favignana, l'ancienne seigneurie de son père ou encore Carini et Butera ainsi que d'autres possessions espagnoles récemment conquises aux mains des arabes dans le royaume de Valence. Ceci impliqua de fait que Palmerio Abate devint à cette période l'un des seigneurs les plus puissants de Sicile puisque possédant de par ses fiefs plus du tiers de la Sicile il établissa sa domination sur l'ensemble du Val di Mazara. Il semble cependant que peu avant sa disparition, Palmerio Abate ait redistribué ses seigneuries à d'autres nobles siciliens et notamment à deux de ses neveux. En 1300 durant la bataille de Ponza dans les eaux de Catane opposant le royaume de Sicile à la maison d'Anjou alliée à la couronne d'Aragon, Palmerio Abate est grièvement blessé et fût capturé par les angevins, il mourut la même année de ses blessures en prison mais fût cependant inhumé avec les honneurs comme le rapporte les écrits dans la cathédrale de Catane. La légende veut que Palmerio Abate ait été "capturé l'épée à la main, les vêtements déchirés et le corps ensanglanté mais que réduit en esclavage il mourrut quelques mois plus tard". La disparition de Palmerio Abate eu des conséquences profondes pour sa famille qui semble à partir de cet évènement d'une part ne plus faire état de sa domination sur ses anciennes seigneuries et d'autre part avoir perdu l'immense fortune qui provenait des Degli abatti, notamment en Espagne ou ses descendants ne laissent pas de traces dans les écrits entre 1310 et 1470. La descendance de Palmerio Abate refait surface à la fin du XVe siècle à Alcoy, la ville même ou il avait épousé en 1294 Francisca Torregrossa, issue d'une très ancienne famille de la noblesse espagnole qui s'est illustrée durant la Reconquista dont elle reçut le château de Jijona-Xixona passé aux mains des chrétiens en 1258 après sa conquête par le roi Jacques Ier d'Aragon. Le nom "Torregrossa" faisant référence à l'imposante tour massive de 16 mètres de haut que possédait ce château, la "Torre grossa" (Grosse tour). Les armoiries Torregrossa étant d'ailleurs des armes parlantes puisque formées d'une "grosse tour d'argent au centre d'un fond de gueule".

On trouvera dans la descendance espagnole des abates, certans dignitaires de l'église et particulièrement de l'inquisition espagnole, notamment un Ministre de la Sainte-Inquisition de Murcie, plusieurs membres du tribunal de Saint-Office de l'inquisition.

Drouet percé par l'épée est tué, dans la toile "les vêpres siciliens" de Francesco Hayez (1791-1882)]

Drouet percé par l'épée est tué, dans la toile "les vêpres siciliens" de Francesco Hayez (1791-1882)]

- en 1260 : un troisième enfant : Giovanna Degli Abati Palacio. Elle épouse Odonne Ventimiglia del Bosco. Décédé le 9 décembre 1298 (Martes), descendant des comtes de Ventimiglia et Maaro (Père : Raymond Ventimiglia del Bosco)

Un peu plus sur les Palizzi https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=it&u=http://www.treccani.it/enciclopedia/palizzi_(Dizionario-Biografico)/&prev=search

En 1348 la régence de Sicile passe  aux Aragonais

Notre ancêtre Palmiero se marie en Espagne à Alcoy avec Francsisca Torregrossa, noble espagnole. Leur deux fils constituent les deux branches espagnoles( Nicola pour Alcoy et Biasco pour Jaca)  dont celle des Beltra-Yvanes avec son fils Nicolas Abad né en 1310 à Alcoy, qui épouse en 1340 Margarita SANTONJA. (mariage Alcoy)

Leur fils Ausias ABAD-Santonja x Beatriz PERTUSA vers 1340Alcoy

ici 2 chaînons générationnels manquants, reconstitué lors d'une succession en 1610 par Geroni ABAD * Les terres en questions étaient sur Séville.

Juan Pedro ABAD- épouse Margarita Santonja vers 1495

Geroni ABAD-Pertuza x Ysabel GARCIA Costa le 3.2.1573 Novelda

Damia ABAD-Garcia x Angela JACON  le 4.4.1611 Novelda

Melchior ABAD-Jacon x Dorotea MIRALLES le 21.11.1652 Novelda

Melchior El Menor Damain Reymundo ABAD-Mirallès x Margarita Thomassa Feliciana NAVARRO Mira le 2.9.1680 Novelda

Melchior Blas Joseph ABAD-Navarro x Josefa Maria ALTET Mira le 22.1.1730 Novelda

Pasquala Margarita ABAD-Altet x BELTRA Joseph Bautista Baltazar le 16.4.1762 Novelda

Baltazar Diego Josef BELTRA x Josefa GOMEZ le 21.5.1809 Novelda)

Jose Ramon Casto  BELTRA (° Novelda + Oran)x Ramona ROVER(° La Romana + Mers el Kébir) mariage en 1836 La Ramona)

Josefa Maria Filomena BELTRA (°Novelda +Mers el Kebir) x Jayme Jacques YVANES (° Altea +Oran) le 16.10.1869 Oran

Miguel Yvanes (°Mers el Kebir +Melun) x Suzanne LATOUR (mariage Paris)

*Lignée d'Alcoy

*Un manuscrit intitulé "Árbol Genealógico de la Real e Ylustre familia de los Abad de Alcoy, Elda y Novelda” est conservé aux archives paroissialles de San Pedro y San Sebastian de Carmona en Espagne dans la province de Séville. Celui-ci fût rédigé à l'initiative de don Gerónimo Abad y Beltrán lorsque le testament de l'évêque de Calahora qui fût réglé le 3 avril 1616 prévoyait la donation de diverses terres et biens situés à Séville aux "Abad de Novelda, descendants des frères Cosme, Andrès, Gines et Geronimo" lesquels étaient les cousins de son père.

NB :  à creuser...

La mère du fameux poète et écrivain Dante Alighieri, Gabriella "Bella" degli Abati, ferait partie de cette famille bien qu'aucune source valable ne le prouvent. Elle est née en 1240 à Florence.
Un autre membre connu de cette famille fut
Bocca degli Abati qui combattit à la Bataille de Montaperti en 1260 en tant que guelfe avant de trahir son parti et de couper la main à celui qui portait l'étendard des guelfes, Jacopo de'Pazzi. Il est cité dans l'Enfer (Divine Comédie) de Dante Alighieri.
La famille s’éteint au
XVe siècle.

Les vespres siciliennes

Le 30 mars 1282, à Palerme, explosait la révolte antifrançais connue sous le nom de Vêpres Siciliens : à l'occasion de la fonction du soir des vêpres du lundi de l'ange, sur le cimetière de l'église du Saint-Esprit, un soldat de l'armée française, Drouet (†1282), s'était adressé de manière irrévérencieuse à une jeune femme noble accompagnée par son conjoint, en mettant ses mains sur elle sous le prétexte de devoir la fouiller, mais - à la défense de sa femme - le marié avait réussi à soustraire l'Épée au soldat français et le tuer. C'était l'étincelle qui a commencé à se révolter. Au cours de la soirée et de la nuit qui en suivit les habitants - au cri de " Brune, brune !"-ils s'abandonnèrent à une véritable " chasse aux français " qui, en bref temps dans toute l'île, en se transformant en un carnage . Les quelques français qui ont survécu au massacre ont réussi à se mettre dans leurs navires, amarrés le long de la côte.
On raconte que les siciliens, pour localiser les français qui se dissimulaient parmi les roturiers, leur montraient des pois chiches - " Cìciri ", dans la langue sicilienne - et ils demandaient de lui nommer le nom ; ceux qui étaient trahis par leur prononciation française - " Sciscirì " - ils étaient immédiatement tués.
Selon la tradition, la révolution des vespres
fut organisée en grand secret par les principaux représentants de la noblesse sicilienne : les principaux organisateurs furent cinq. Le premier fut Jean de Procida (1210-1298), qui avait été conseiller et médecin personnel de Frédéric II (1194-1250) et de son fils Manfred (1232-1266), mais qui, selon la tradition, avait également récolté le gant jeté par l'échafaud De Corradino (1252-1268) et avait enfin conduit de Naples à Palerme sa fille Imelda, instruite pour provoquer un accident qui permettait de lancer la révolte déjà organisée par le père. Un autre des organisateurs fut le comte Henri II de Vintimille (1230-1308), déjà vicaire général de la Marca Ancônitana et du Ducato de Spoleto, au nom du Roi Manfredi, puis par mariage comte de Geraci. Un autre fut Alaimo de Lentini († 1287), Seigneur de Ficarra et justicier de Bénévent pour le compte des Anjou. Il y a ensuite Palmiero Abate († 1300), Seigneur de Trapani et Favignana. Enfin, il y avait Gualtiero de Caltagirone († 1283), Seigneur de Butera, ayant des origines françaises, beau-frère du général Angevin Bertrand Buccardo dit Artus et marié de Ioletta, fille de Jean de Lentini († 1280), vice-Amiral de Carlo d'Anjou (1227-1285) et frère de Alaimo.
Dans quelques jours, tous les français présents sur l'île auraient fui par mer ou auraient été tués : victimes seraient comptées.
Carlo D'Anjou, en mai, aurait envoyé en Sicile une flotte avec 24.000 cavaliers et 90.000 valets pour réprimer la révolte, mais le gouvernement provisoire des insurgés aurait offert la couronne de Sicile à Pierre III d'Aragon
(1239-1285 ), mari de Constance II (1249-1302), la dernière des Souabes, fille du défunt Roi Manfredi. L'intervention des aragonais aurait permis à la Sicile de vaincre définitivement les Anjou, entrant dans l'orbite de la couronne d'Aragon. Cela aurait été une intervention très rapide et inattendue de la part du Souverain Angevin, car le roi aragonais - qui, dans les années passées, avait donné l'asile aux exilés siciliens fidèles aux souabes - avait avec toute probabilité participé à l'organisation de l'insurrection, ainsi que l'Empereur Byzantin Michele VIII Paleologo (1223-1282), qui avait essayé d'attiser - par l'intermédiaire de son agent en Italie, le génois béni Zacharie († 1307) - un événement qui frappe dans le dos Charles D'Anjou avant qu'il ne départ pour reprendre Constantinople, Que le même Michele VIII avait repris il y a quelques années, en mettant fin à L'Empire Latin D'Orient. L'intervention byzantine serait également constate dans une insurrection déchaînée sur l'île de Crète, contre le domaine vénitien, tel qu'il empêche la sérénissime de prêter secours à Carlo D'Anjou.

 

MES ANCETRES IVANES, BELTRA et ABAD (Abati) de Florence et SICILE
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28 octobre 2018 7 28 /10 /octobre /2018 11:39

Parution mi décembre 2018, en vente chez Lanet à Pézenas 

Livre 17x24cm - 40 pages -Ed. Flam à Sète.

 

livre 17x24cm 40 pages -Ed. Flam à Sète.

livre 17x24cm 40 pages -Ed. Flam à Sète.

« Il était une fois, il y a bien longtemps … »

 

Ainsi commence la légende de Vailhan, comme toutes les histoires très anciennes qui se perdent dans nos mémoires.

 

Contrairement à d’autres, la légende de Vailhan est heureuse, c’est une belle histoire qui finit bien, porteuse de beaux messages. Elle a traversé les siècles jusqu’à aujourd’hui, sans qu’on ne sache plus vraiment ses origines. Mais des questions demeurent : qui était ce seigneur qui plaça sa famille et ses biens sous la bienveillance de quelques villageois ? Le village avait-il été attaqué par des brigands ou ce seigneur était-il parti à la guerre ? Mais laquelle ?

Etait-ce pendant la Croisade des Albigeois,  la Guerre de cent ans ? Certains avancent les croisés d’Orient.

Des bribes orales de cette légende font penser à une longue absence, sans doute une guerre lointaine, peut-être les grandes croisades vers Jérusalem…

 

Cette dernière hypothèse est à ce jour la version la plus répandue au village, c’est aussi la plus ancienne. Cependant ...

 

Voici les deux grandes variantes de cette légende :

 

  • celle d’Alfred Crouzat, dans son livre Histoire de la ville de Roujan et du prieuré de Cassan, suivie d’une notice sur les diverses communes du canton, paru en 1859 (Imp. Vve Millet-Béziers) : légende dans laquelle sept vassaux défendent héroïquement le château d’un des anciens seigneurs en l’absence de celui-ci parti guerroyer. (p.259)

 

  • celle d’Albert Fabre, dans son livre Histoire de Vailhan  paru en 1879 (Ed. Firmin et Cabirou-Montpellier) : légende dans laquelle  un seigneur du pays revient d’une croisade en Palestine avec seulement sept hommes d’armes. (p.19)

 

Dans les deux cas, les sept hommes reçoivent une parcelle de terre en remerciement de leur bravoure.

 

 

 

 

ATTENTION CE RECIT N’EST PAS UNE RECHERCHE HISTORIQUE

CE N’EST PAS L’HISTOIRE DE VAILHAN

C’est une interprétation de la légende, avec des illustrations,

Elle s’adresse à tout public.

"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"

Quelques illustrations...

illustrations mc Matray
illustrations mc Matray
illustrations mc Matray
illustrations mc Matray

illustrations mc Matray

le village de Vailhan...

"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"
"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"
"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"
"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"
"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"
"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"
"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"
"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"
"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"
"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"
"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"
"LA LEGENDE DES SEPT VAILLANTS"

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 11:22

 

Le naufrage des 7 péchés

 

Dans le tumulte des flots profonds

Se fracasse et gémit le galion.

Accrochés comme des moules au rocher

S’agrippent désespérément les 7 péchés...

 

- Ah toi, la paresse, il te faut cette fois tenir !

- Tu vois la luxure qu’il y a toujours pire

- Pauvre gourmandise qui toujours subit

N’ayant su à jamais combattre l’envie

 

Vers le ciel se hissent les trois destructrices

Celles qui la vie nous pourrissent

L’orgueil, la colère et l’avarice…

 

Verra-t-on enfin de la main le miroir glisser

Le couteau déchirant les veines se rouiller

Et les ongles acérés laisser les pièces filer ?

Un tel naufrage peut il  avoir raison

De ce monde et cette déraison.

 

 

mcmatray

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 11:15

 

La visite

 

Dans la clarté du réverbère

Gouttes d’argent et filet de lumière

La pluie martèle dans la nuit noire

Un homme hésite sur le trottoir

 

Puis dans un geste d’ultime espoir

Tend le bras et lève le heurtoir.

Le choc est sourd, le silence long

La pluie tombe et nul ne répond.

 

A l’étage au dessus

Sous le vent maintenu

Le volet a grincé

 

Puis des pas et du bruit

Soudain la porte s’ouvrit

A l’hospitalité

 

 

MC Matray

 

 

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 11:14

La fontaine des chartreux*

 

Vieilles pierres ocres au soleil couchant

Dans les roseaux et la lumière

Lieu de magie et de prières

Si loin du regard des passants,

 

Quand la teinte des pierres devient or

Et que le vent du nord s’épuise,

Soudain les feuilles des branches s’irisent

Et des formes étranges dansent encore.

 

L’âme qui vit là  est  douce

Et le chant de ta source

Est connu à mille lieues

 

Le gué s’enfonce dans l’ombre

Et dort dans la pénombre

La fontaine des chartreux               

 

* une vieille fontaine envahie par la végétation et abandonnée, sur le chemin de Mougères                           

 mc matray 2012

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 11:07

Lumières du Causse

 

Le vent souffle sur le Causse désert

Plaines arides et terre de lumière

Les landes épineuses virent à l’ocre

Un jour s’achève en Languedoc

 

Et si les drailhes à l’horizon

S’enfuient entre thym et buissons

Les pierres déclinent du blanc à l’ambre

Avant que la terre sèche ne flambe

 

Quand la garrigue rebelle

Et l’ombre des  capitelles

Se plient au vent du soir

 

Le temps devient silence

Reviennent les douces essences

Et parfums du terroir.                                     mc. matray

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 11:04

 

Acrostiche
La plage, le vent et les sentiments
Ensorcèlent les sens des adolescents
Comme le chant de la sirène
Hante les souvenirs du naufragé,
A l’aube de nos soixantaines
N’écoutant que ton âme troublée
Tu m’offris ton cœur et tes espoirs,
Des baisers et une nouvelle histoire.
Et les enfants devinrent amants…
Maintes fois ta flamme tu me déclaras
A moi la muse de tes 15 ans...
Romantique, un chant tu composas
Idylle d'amour et de passion
En rimant l’anagramme de mon prénom.

 

 

mc matray sept. 2013

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 10:59

 

 

En l’an 1218

 

A la lumière pâle du couchant,

Sous la brise douce du vent d’autan,

Son regard clair vers le lointain

S’embrume de larmes, elle se souvient

Des pluies sinistres et du néant

Qui firent souffrir l’Occitanie

Il y a dix ans, il y a longtemps...

 

Où sont les Marches de Gothie

La terre chérie de ses aïeux

Dont le cœur fut percé d’un pieu ?

 

Ses mains glissent sur sa robe de lin,

Elle revoit son Languedoc brûlé

Des hommes et des femmes calcinés

Sur des bûchers... près du chemin.

 

Au nom d’une foi d’un Innocent

Un pays d’or et de lumière

D‘un manteau de cendres s’est couvert.

 

Mais ce jour Ermengarde espère,

Sur ses plaies souillées un onguent

Comme un miel roux l’apaisera

Elle vient d’apprendre qu’à Tolosa,

Sous le jet d’une pierre, est mort

Le tyran Simon de Monfort.

 

Mai 2014 mc matray dans mon livre "Un castrum de l'an mil"

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 10:55

perso à décrypter

 

Amalgame

        

Un bois flottant s’est échoué

Un petit soldat veille

les portes sont fermées

et tombent les Melgueil

 

un silence de rancœur

des destins tourmentés

des jours meilleurs

en juillet c’est l’été…

 

un soldat prend peur

Une tempête menace

Flottent les ardeurs

Dans une mer basse

 

Une poupée regarde

Une poète se réveille

Un amour s’attarde

Remontent les Melgueil

 

Triste poupée démembrée

Par des racines enchevêtrées

Regarde le poète et le soldat

Dans la toile et les entrelacs

 

Un chant au large murmure

Les sept couleurs du vent

 

Le 7.6.2014

 

crypter !

 

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 10:52

la vie me plait par ses chemins

 

 

La vie me plait et me surprend

A peine un amour est-il mort

que l’on croyait plein de remords

à ne plus vivre que ses tourments

 

qu’elle vous comble d’un autre sourire,

de tendresses, de joies et de rires

libérant le cœur de ses glaces

la vie me plait par son audace

 

les déments souvenirs s’envolent

tangue la vie et ses saisons

quand le cœur oublie la raison

 

et vers d’autres rivages s’affole  (ou vers  d’autres casseroles ;-))

hier aujourd’hui et demain

Vous n’êtes que de lointains cousins !

 

mc matray - 2014

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Réflexions Sur L'art ...

  • : Le blog de heurtoirslanguedociens.over-blog.com
  • : Un 3ème livre sur la poésie, avec les "effroyables complaintes du XIXe siècle" mais ausi des réflexions et études personnelles en particulier sur l'Art, la généalogie, le patrimoine, la numismatique, la poésie ... toujours curieuse de patrimoine et d'histoire ...
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Qui Suis-Je ?

  • marie
  • Autodidacte curieuse d'Histoire et de Patrimoine, d'Art, de symbolisme lié à notre culture. Plusieurs modules à l'Université Lumière LYON II : Le Moyen-Âge; écritures anciennes, les grands décors peints du XVIIè, Vermeer, Médicis... un livre publié : "le symbolisme des heurtoirs populaires languedoc
Plusieurs livres sur le patrimoine de l'Hérault :
- L symbolisme des heurtoirs populaires languedociens
- Un castrum de l'an mil
- Les effroyables complaintes du XIXe siècle, ou Pomarèdes le brigand de l'Hérault
- La légende des sept vaillants.
  • Autodidacte curieuse d'Histoire et de Patrimoine, d'Art, de symbolisme lié à notre culture. Plusieurs modules à l'Université Lumière LYON II : Le Moyen-Âge; écritures anciennes, les grands décors peints du XVIIè, Vermeer, Médicis... un livre publié : "le symbolisme des heurtoirs populaires languedoc Plusieurs livres sur le patrimoine de l'Hérault : - L symbolisme des heurtoirs populaires languedociens - Un castrum de l'an mil - Les effroyables complaintes du XIXe siècle, ou Pomarèdes le brigand de l'Hérault - La légende des sept vaillants.

Marie-Christine Matray (Yvanès)

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